La Dactablette 4 ICOS intègre deux éléments fondamentaux pour la lecture optimisée des disques CD : support de lecteur et convertisseur numérique-analogique.
Elle est au départ un support stable, inerte et amorphe, muni de cônes efficaces permettant de maîtriser au maximum les phénomènes vibratoires néfastes au bon fonctionnement de l’appareil posé dessus.
Ce support intègre un convertisseur numériqueanalogique, utilisant la sortie numérique du drive.
Le convertisseur peut recevoir les signaux numériques de 6 appareils avec la possibilité de connecter 4 entrées au standard S/P-DIF par connecteurs cinch, une entrée optique en Toslink et une entrée en AES/EBU symétrique.
L’étage d’entrée utilise un micro-contrôleur de marque Crystal (réf CS 8416) qui extrait du flux numérique entrant le signal d’horloge, quelque soit le standard d’échantillonnage de celui-ci, et ce jusqu’à une valeur de 24 Bits/192 KHz.
Cet étage est suivi d’un re-échantillonneur destiné au milieu professionnel qui transforme par extrapolation l’information en échantillons au standard 24 Bits/203 KHz avant conversion.
La puce de conversion est un des convertisseurs les plus évolués du moment, capable d’obtenir les meilleures performances actuelles dans le domaine de la conversion audio. C’est un produit Texas Burr Brown (réf PCM1792), capable de traiter tout signal jusqu’à 24 bits de résolution et 210KHz de fréquence
d’échantillonnage. Son architecture est hybride, delta sigma sur les 18 bits inférieurs et multibit sur les 6 bits supérieurs. En mode stéréo, elle est capable d’une dynamique supérieure à 130dB et d’un taux de distorsion égal à 0,0004%.
Tout aussi intéressants et bien supérieurs à beaucoup d’autres convertisseurs, sont les performances de ses filtres numériques donnant une atténuation à la bande limite de 130dB, ainsi qu’une bande passante tenue dans une fourchette de 0,00001dB.
Encore plus important, le taux de distorsions à -60dB est inférieur à 0,05%, valeur très rarement atteinte et garante d’une belle luminosité musicale.
Les filtres numériques et la partie multibit travaillent en mode sur-échantillonné 8 fois, la partie delta sigma est quand à elle classiquement sur-échantillonnée 64 fois. Rappelons que ces valeurs n’ont rien à voir avec des échantillons supplémentaires mais concernent toujours le fonctionnement interne du convertisseur, qui jamais en final ne converti autre chose que l’échantillon entrant.
Le convertisseur n’intègre que les filtres numériques, et produit en sortie 2 intensités symétriques.
Elles sont converties en tensions par des amplificateurs vidéo de très haute qualité sélectionnés pour leur tenue en impulsion sur charge de très basse impédance, et sans effet de sur-oscillation sur charge complexe.
Cette particularité est mise à profit pour alimenter directement les sorties sans étage d’amplification supplémentaire, mais en utilisant des transformateurs audio.
Deux transformateurs sont utilisés par canal afin d’optimiser la tenue en distorsion minimalisée quelque soit le niveau de sortie, la bande passante étendue de 10 Hz à 100KHz et l’insensibilité aux rayonnement électromagnétiques.
L’alimentation fait appel à un transformateur torique et des régulateurs successifs à faible chute de tension. Les étages analogiques sont totalement isolés par un séparateur à découpage suivi d’une régulation double.
Les résultats audio sont obtenus grâce une technique de montage hybride, qui associe des éléments de type CMS pour les étages numériques et des composants classiques pour la partie analogique et les filtrages, ceux-ci étant effectués par des capacités à très faible impédance HF. En effet, de nombreux
composants n’ont pas d’équivalence en CMS.
Un montage hybride, dans lequel un minimum d’intégration permet le choix des éléments annexes les plus appropriés, est la plus sure manière d’optimiser musicalement un circuit de conversion audio numérique sous réserve de maîtriser toutes les
contraintes liées à l’extrême vitesse des signaux utilisés.
